Presque parfait

Création 2024

Texte : Héloïse Desrivières sur une idée de Pauline Laidet
Mise en scène : Pauline Laidet
Jeu : Jessica Jargot et Nicolas Mollard
Administratrice de production : Virginie Bouchayer – L’Echelle
Bureau de production Chargée de diffusion : Anne-Claire Font

Dossier de création

Le 4 juin à La Cité scolaire Elie Vignal de Caluire & Cuire.
Le 10 juin au collège Aimé Césaire de Vaulx-en-Velin.

Un spectacle à partir de 11 ans (pour des classes de collèges et lycées dès la 6ème)

Petite éloge de l’imperfection…

Si on posait la question aux gens, aux plus de gens possibles, habitués ou pas – et de préférence pas – aux salles de théâtre, si on leur demandait : Qu’est-ce que vous rêveriez de voir sur une scène ? Si ensuite on rassemblait toutes leurs réponses, aussi différentes, étranges et contradictoires soient-elles et si on tentait d’y répondre, quel spectacle alors prendrait forme ?

Nous partirons en quête de ces rêves de spectateur.rices, et de celles et ceux qui ne deviendront peut-être jamais spectateur de théâtre. Nous récolterons ces paroles. Nous interrogerons aussi l’équipe de création et l’équipe des théâtres : Que rêvez-vous de faire sur un plateau de théâtre ?

Nous interrogerons aussi au début de chaque représentation les spectateur.rices réunis ce jour : « Que rêvez-vous de voir se passer sur ce plateau, maintenant ? ». Et le spectacle évoluera en fonction de leurs réponses, aléatoires, polémiques, parfois tranchées ou nébuleuses.

On fera jouer ces réponses spécifiques à chaque début de représentation avec les témoignages recueillis en amont et on sillonnera à travers ces différentes balises. Les rêves font souvent écho aux entraves dont on aimerait se défaire, alors on s’inspirera de cette récolte utopiste pour écrire un spectacle qui fabrique du possible « extraordinaire » avec aucun autre artifice que ces deux acteur.ices au plateau.

Bien-sûr les rêves des uns ne sont pas ceux des autres, on ne sera donc jamais parfait, on sera faillible. Nous tenterons de répondre à ces rêves et aussi de nous en éloigner, de nous en émanciper, voire de faire le contraire. Parce que notre rêverie première est bien celle d’être étonné, déplacé, ému par ce qu’on n’attendait pas. Le spectacle ne cherchera pas à contenter tout le monde mais à créer – à vue – un processus foisonnant qui tente, qui y croit, qui a des fulgurances et des béances, qui réussit parfois mais pas toujours.

Comme nous toustes.